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- Les voisins de Dieu, de Meni Yaesh (Israël, 2012)
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À Cannes
Quand ?
En mai dernier
Avec qui ?
Seul
Et alors ?
Passé par la Semaine de la critique au dernier Festival de Cannes, Les voisins de Dieu (un premier film, comme presque toujours dans cette sélection) consiste en une actualisation dans un ici – Tel-Aviv – et un maintenant très précis d’une histoire d’un grand classicisme. Où des faiblesses individuelles se muent en maux nuisibles à tous, par les phénomènes d’entraînement qui vont de pair avec la constitution d’un groupe. Avec ses deux meilleurs amis, le héros du film forme un gang miniature au cœur d’une communauté plus vaste, celle des juifs orthodoxes très pieux et très à cheval sur le respect des traditions. Dominé par les hormones et le besoin de s’affirmer à l’excès, plus que par l’obéissance aux règles religieuses, le trio de post-adolescents multiplie les dérapages de plus en plus graves. Le réalisateur Meni Yaesh laisse s’exprimer en toute liberté le trop plein brut et ambivalent d’énergie de ses personnages, sans l’asservir à une position de principe étriquée et préétablie. Son film devient de la sorte un inattendu cousin moyen-oriental du new-yorkais The we and the I, qu’il côtoyait à Cannes. L’un comme l’autre impressionnent par l’intensité qu’ils tirent de leurs sujets d’étude ; puis égarent celle-ci de la même manière dans leur seconde moitié, la faute à un surlignage inutile de ce qui fait l’intimité d’un personnage. Les voisins de Dieu trouve toutefois les ressources pour repartir vers un beau final, qui raconte avec humanité et intelligence le chemin vers une rédemption simple et une pratique plus apaisée de la religion.