• Une vieille maîtresse, de Catherine Breillat (France, 2007)

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Où ?

Au cinéma UGC Opéra

Quand ?

Mardi soir, 22h

Avec qui ?

Ma chérie, et une dizaine d’autres spectateurs (dont 3 sont partis avant la fin)

Et alors… ?

Marre des films français fauchés ! Ce n’est pas le seul défaut du nouveau film de Catherine Breillat, ni même le principal, mais ça n’arrange franchement rien. Décors en carton et dont on sent qu’ils s’arrêtent à 20 cm hors du champ de la caméra, rôles mineurs inexpressifs, montage bancal (sur les axes de caméra, les nuances de jeu des acteurs) qui donne le sentiment que faute de temps et d’argent chaque scène a été tournée en trois prises maximum… Tout cela est sans cesse pesant, et souvent insupportable.

Une vieille maîtresse a donc un autre gros défaut : Breillat semble avoir choisi ce thème uniquement pour jouer à la poupée avec un film en costumes. Elle raconte son histoire au premier degré, sans tisser des liens de correspondances avec notre époque, et ne va du coup nulle part. C’est là qu’intervient le coup de gueule poussé plus haut : si encore cette histoire était bien racontée, l’indulgence nous porterait tranquillement jusqu’au générique de fin… La frustration ne s’apaise que par à-coups, quand au milieu du néant surgissent une scène, un plan, une idée de mise en scène qui rappellent que la dame a indéniablement du talent. Son traitement du sexe est en particulier – et comme toujours – à mettre dans le haut du panier. Quant au casting du couple principal au troublant et lascif mimétisme physique, c’est sans aucun doute le coup de génie cinématographique le plus mal exploité de ce premier semestre 2007.

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