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- Tenue correcte exigée, de Philippe Lioret (France, 1997)
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Où ?
A la maison, en K7 vidéo enregistrée il y a bien longtemps
Quand ?
Samedi soir (parce que la séance de Mensonges d’état aux Halles affichait complet)
Avec qui ?
Seul
Et alors ?
En tombant par hasard sur Tenue correcte exigée en triant mes K7 vidéo, je ne pensais sûrement pas trouver un exemple de comédie romantique loufoque et brillante récente si vite
après avoir rédigé cet article sur l’un des maîtres du genre
dans les années 30. Mis en scène par le méconnu mais souvent convaincant Philippe Lioret (Mademoiselle, Je vais bien ne t’en fais pas), Tenue correcte
exigée est l’une de ces preuves récurrentes que lorsqu’elle se défait de son surmoi (ou plutôt son « sous-moi ») télévisuel, la comédie française est capable de belles choses -
le dernier cas en date étant le jubilatoire Quatre étoiles de Christian Vincent avec José Garcia et Isabelle Carré.
Ce que je disais de La baronne de minuit est tout à fait valable pour Tenue correcte exigée, et il serait dès lors idiot de ne pas réemployer les mêmes termes :
« le principe qui régit le scénario consiste en un enchaînement de multiples tromperies d’un personnage sur son identité et de conspirations secrètes. Déjà sources de rire pris
séparément, ces schémas s’additionnent, s’emmêlent jusqu’à, comme s’il s’agissait d’une réaction chimique, créer de nouvelles situations comiques, de nouvelles blagues, de nouveaux
fous-rires ». Vous ajoutez à cela des seconds rôles grandioses (Jean Yanne – Daniel Prévost en directeur véreux de palace parisien et assistant souffre-douleur, peut-on faire mieux ?),
des répliques qui claquent (« c’est polymorphe, un audit ! »), un soupçon d’érotisme (la délicieuse Elsa Zylberstein) et une trame principale aux développements parfois
maladroits mais qui dit des choses bien senties sur l’air du temps – voire en avance sur celui-ci, à propos du marketing politique ou de l’exploitation commerciale de la misère par exemple ;
voilà la recette de Tenue correcte exigée, qu’il faut déguster sans plus tarder plutôt que de rester ici à attendre de longs discours.