- Accueil
- Dans les salles
- Cinéastes
- Pas morts
- Vivants
- Abdellatif Kechiche
- Arnaud Desplechin
- Brian de Palma
- Christophe Honoré
- Christopher Nolan
- Clint Eastwood
- Coen brothers
- Darren Aronofsky
- David Fincher
- David Lynch
- Francis Ford Coppola
- Gaspar Noé
- James Gray
- Johnnie To
- Manoel de Oliveira
- Martin Scorsese
- Michael Mann
- Olivier Assayas
- Paul Thomas Anderson
- Paul Verhoeven
- Quentin Tarantino
- Ridley Scott
- Robert Zemeckis
- Roman Polanski
- Steven Spielberg
- Tim Burton
- USA
- France
- Et ailleurs...
- Genre !
- A la maison
- Mais aussi
- RSS >>
La troisième saison de
Skins a eu ses hauts et ses bas, ses atouts décisifs (la nouvelle bande de personnages, tous attachants et charismatiques) et ses carences certaines. Les scénarios des
épisodes étaient pour la plupart quelques degrés en-deçà des niveaux atteints auparavant, avec des intrigues qui soit s’essoufflaient avant la ligne d’arrivée soit usaient de ressorts dramatiques
ordinaires – histoires de cœur et de rivalités aux happy ou unhappy-ends sans véritables risques et donc sans électrochocs. Le traitement au vitriol des vioques, autoproclamés
« adultes » (parents, responsables éducatifs), et de la société qui entoure et façonne les héros rattrapait tout de même plus d’une fois le coup.
Et puis, dans le dernier épisode surgit de nulle part une séquence ahurissante, qui justifierait à elle seule d’être resté fidèle même dans les creux : l’inénarrable « granny
racing », qu’il faut voir de ses propres yeux pour en saisir toute la déraison. Sur un terrain plus classique, la fin de l’épisode et donc de la saison est elle aussi très réussie. Elle
resserre astucieusement ses enjeux en écho à la toute première scène de la saison, avec les trois garçons (Freddie, Cook et JJ) tombant amoureux de la même fille (Effy) ; et elle nous laisse
en plan sur un cliffhanger brillant et pleinement assumé comme tel, via une dernière réplique en forme de clin d’œil – « So, what do we do now ? ». Et bien on
attend avec hâte la quatrième saison, même si elle aura encore un an et demi de retard sur sa diffusion original outre-Manche.