- Accueil
- Dans les salles
- Cinéastes
- Pas morts
- Vivants
- Abdellatif Kechiche
- Arnaud Desplechin
- Brian de Palma
- Christophe Honoré
- Christopher Nolan
- Clint Eastwood
- Coen brothers
- Darren Aronofsky
- David Fincher
- David Lynch
- Francis Ford Coppola
- Gaspar Noé
- James Gray
- Johnnie To
- Manoel de Oliveira
- Martin Scorsese
- Michael Mann
- Olivier Assayas
- Paul Thomas Anderson
- Paul Verhoeven
- Quentin Tarantino
- Ridley Scott
- Robert Zemeckis
- Roman Polanski
- Steven Spielberg
- Tim Burton
- USA
- France
- Et ailleurs...
- Genre !
- A la maison
- Mais aussi
- RSS >>
Où ?
A la maison
Quand ?
Samedi matin (on se rapproche de plus en plus du créneau de diffusion US, qui est le jeudi soir)
Avec qui ?
Ma femme
Et alors ?
Décidément, depuis la fin de la saison 3 les créateurs de Lost sont avec leur concept de voyage dans le temps comme des gamins extatiques avec leurs jouets de Noël – on ne va pas
les gronder pour autant, car ils nous mettent nous spectateurs dans le même état de surexcitation. Il est difficile de déterminer s’ils avaient cette idée derrière la tête depuis le début du
show ou non, mais en tous les cas elle leur ouvre des nouvelles possibilités (de sursauts immédiats autant que de projections à plus long terme) à foison ; et tout cela sans que le
fait que l’Île génère d’une manière ou d’une autre des voyages dans les temps ait à un quelconque moment été explicité, ce qui n’est pas la moindre des prouesses.
Dans l’épisode de cette semaine, on remonte, pour la 1ère fois dans le monde extérieur à l’Île, au-delà des derniers mois avant le crash. La naissance (prématurée) et la petite enfance de John
Locke dans les années 50 et 60 sont l’occasion de mettre en place quelques fondations sur le rôle de Locke vis-à-vis de l’Île – avec en particulier une très belle scène de test qui évoque le
moyen qu’ont les bouddhistes de reconnaître le Dalaï-Lama – et de faire apparaître 40 ans plus tôt, avec le même âge apparent, un personnage clé du groupe de Ben Linus : Richard.
Entre le voyage de Richard, l’apparition dans le passé de Locke d’un autre manipulateur venant d’un camp rival (Abbadon – le nom d’un des cavaliers de l’Apocalypse, merci Lostpedia -, vu dans des flashforwards comme étant un employé de Charles Whitmore), et beaucoup
d’autres choses dont la dernière phrase de l’épisode qui fait saliver de bonheur – « He wants us to move the Island », mais ouais ! -, tout est en place pour un dernier
triple (!!!) épisode de saison infernal. Et où il devrait a priori se passer des choses assez énormes, au vu de la bande-annonce qui semble
sceller le départ des Oceanic 6. Mais que va-t-il bien pouvoir se passer dans les saisons 5 et 6 si tous les énormes enjeux de la saison 4 sont déjà résolus ? Les 6 rescapés
vont-ils disparaître entièrement ou en partie de la série (improbable, mais envisageable) ?