… alors que la série continue à soutenir les standards de qualité de son démarrage en fanfare. L’épisode 14, Better
angels, n’a été visionné aux USA que par cinq millions de spectateurs, soit trois fois moins que le pilote. Il poursuit pourtant de belle manière le développement des différents personnages,
menant certains vers la concrétisation de leur flash forward et d’autres sur le chemin contraire (aspect que l’épisode 15 continue à approfondir avec bonheur). Surtout, il se tire avec les
honneurs du gros chausse-trappe que représentait le fait d’être « l’épisode dans lequel les agents du FBI vont en Somalie », avec toutes les calamités liées à l’impérialisme américain
que cela peut laisser imaginer. Comment ? Sans miracle, mais par la simple application du principe de base de la série : le guest de l’épisode rencontré sur place a lui aussi eu un flash
forward. Lequel est des plus ambitieux, sentimentalement et à l’échelle de tout un peuple, et c’est donc en toute logique que le scénario s’y intéresse prioritairement et relègue l’enquête au
second plan. C’est ce genre d’histoire éphémère mais captivante, doublée d’un pari relevé haut la main, qui fait croiser les doigts pour que Flash Forward ne
s’interrompe pas prématurément dans quelques semaines.

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