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- Delirious, de Tom DiCillo (USA, 2007)
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Où ?
Au cinéma indépendant l’Atalante, à Bayonne
Quand ?
En avant-première à l’occasion de la fête du cinéma
Avec qui ?
Ma chérie, et une salle relativement bien fournie qui semble avoir apprécié le divertissement.
Et alors… ?
Tom DiCillo a eu son heure de gloire (relative) en 1997, quand son film Ça tourne à Manhattan est venu se placer au sommet de la vague du cinéma indépendant new-yorkais alors terriblement en vogue. Depuis, dix ans ont passé, cette mode est elle aussi passée, et les comédies new-yorkaises foutraques sont retournées à leur statut de cinéma de niche – même Woody Allen est parti s’exiler en Europe, c’est dire l’étendue du reflux. Pour s’offrir un autre horizon que celui de vivoter, DiCillo tente donc avec Delirious l’ouverture à un genre plus commercial, la comédie romantique avec couple de stars – Michael Pitt et Alison Lohman. L’affiche devient tout de suite plus aguicheuse, mais la banalisation guette au coin du bois le cinéaste trop heureux de son sort.
À la sortie de la salle, le soulagement est donc de mise : DiCillo a réussi son coup, en mariant le rire à l’intelligence. Si le film déconcerte à plusieurs reprises par le zèle avec lequel il suit le fil conducteur classique d’une comédie romantique à l’eau de rose afin de ratisser large (le coup de foudre entre le clodo et la star bimbo est bel et bien mené jusqu’à son terme), quelque chose nous retient en permanence de basculer dans l’agacement. Ce quelque chose, c’est un ton joyeusement déglingué qui se décline de multiples façons : blagues décalées, personnages atypiques entre caricature et sentiments sincères, scénario rempli de volte-faces (jusqu’à une conclusion douce-amère finement menée), critique enjouée mais sans cynisme facile du star-system. Avec tout cela, on ne s’ennuie pas une seule seconde.