• Dead or Alive, de Corey Yuen (USA, 2006)

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Où ?

À l’UGC George V, sur les Champs-Élysées

Quand ?

Jeudi soir

Avec qui ?

Seul, n’ayant trouvé personne pour se compromettre à venir voir ce film

Et alors… ?

Avertissement : pour espérer profiter de Dead or Alive, il faut remplir 2 conditions.

1) être sexuellement attiré par les femmes

2) se déséquiper à l’entrée de la salle de son cerveau, sous peine de game over direct dû à un coup fatal de grosse honte

Une fois ces 2 conditions remplies, il est tout à fait possible de s’installer confortablement dans son siège et de profiter du divertissement. Dead or Alive le film est une adaptation ultra fidèle de la série de jeux vidéo, comme Sin city était une adaptation ultra fidèle de sa BD éponyme : mêmes décors, mêmes costumes, mêmes techniques de combats – ces derniers sont d’ailleurs par moments vus via des écrans de contrôle, avec indication de la barre de vie des combattants.

Ceux qui ne connaissaient rien de Dead or Alive avant de lire cet article auront compris qu’il s’agit d’un jeu de combat. Mais il reste quand même à leur expliquer LA spécificité du titre, celle qui l’a rendu célèbre et a rendu bankable un projet d’adaptation au cinéma. Street fighter avait sa légende, Mortal
kombat
sa surenchère gore, Dead or Alive a ses jolies filles aux vêtements – très – légers et aux formes – très – avantageuses. Les développeurs sont allés jusqu’à modéliser un mouvement « accentué » de leurs poitrines lors des combats, puis ont carrément développé un jeu dérivé centré sur du… beach-volley, où les filles se retrouvent bien entendu en maillot de bain.


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Les seins qui bougent, le beach-volley et plus généralement le fort taux d’érotisme soft sont donc évidemment de la partie. Montrer des jolies filles dans des situations avantageuses est l’unique raison d’être du film – qui a sur ce point un avantage appréciable sur le jeu, puisque des demoiselles en chair et en os seront toujours plus sexy que leurs avatars numériques, surtout quand elles sont aussi bien sélectionnées qu’ici. Par contre, on ne vous cachera pas qu’elles jouent – très – mal, la palme revenant à Devon Aoki dont on comprend mieux que Rodriguez l’ait faite rester muette d’un bout à l’autre de Sin city. Dans le même ordre d’idée, le « scénario » est aussi (mal) expédié que les cut-scenes bidon d’un jeu de combat, renforçant de manière assez amusante le mimétisme entre le film et son modèle vidéo ludique.


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Un petit mot enfin sur le réalisateur Corey Yuen (So close, Le transporteur) qui s’affranchit très bien de son unique – mais cruciale – mission : bien filmer les combats et les filles. C’est en grande partie grâce à lui que Dead or Alive n’est pas un navet risible mais un divertissement tout à fait appréciable pour peu que l’on respecte les 2 conditions données en introduction.

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