• Et la bonne réponse était « 1954 »

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Lost
, épisode 3 de la saison 5. Difficile à croire, et pourtant
vrai : c’était encore mieux que les deux premiers diffusés la semaine dernière. Aucune trace des Oceanic Six (ils ne nous ont pas manqué), Jughead se concentre sur le destin des six
vagabonds temporels de l’île, Locke, Sawyer, Juliet, Faraday, Miles et Charlotte. En bonus, Desmond revient en Angleterre pour ajouter sans le savoir quelques clés – et quelques énigmes, of
course
– à ce qui se déroule sur l’île en 1954.

J’ai lu quelque part sur Internet une remarque d’une personne qui disait que les sauts dans le temps du groupe de Locke faisaient de nous des détenteurs de places au premier rang. La confirmation
en est venue à toute vitesse, preuve que Lindelof et Cuse ne veulent décidément plus perdre une seule seconde à faire quelque chose qui ne soit pas et palpitant dans l’immédiat et renversant dans
le cadre de la mythologie de la série. Si tous les épisodes sont comme ça jusqu’à la fin… Avant même d’arriver à mi-parcours, Jughead nous montre une bombe à hydrogène, et des soldats
conversant en Latin. Notre attention étant ainsi pleinement acquise (si ce n’est pas le cas pour vous, je ne vois pas ce qu’il vous faut de plus), le reste de l’épisode se focalise, sans perdre
une once de son rythme effréné, sur les parcours et relations de certains personnages récurrents, et pas n’importe lesquels : l’increvable Richard Alpert, que l’on ne croyait pas autant lié – et
pour cause, puisqu’on ne le croyait pas lié du tout – à Mrs Hawking et Charles Widmore. Rien que ça.

On assiste donc là à une remise en cause des fondamentaux du show aussi violente que pouvait l’être la révélation du quartier résidentiel occupé par les Autres à l’ouverture de la saison
3. Le bouleversement se déroule cependant de manière plus tempérée cette fois, car les héros (j’entends par là le groupe de Locke) ne sont plus dans un état de stress et d’impuissance intenses
mais ont dans leur manche le même atout que les scénaristes : ils voyagent dans le temps ! (oui, ça fait toujours plaisir de le répéter). Et il semble dès lors s’ouvrir sous nos pieds, en
particulier au détour d’un dialogue Locke / Richard, la possibilité que ces personnages soient en train d’écrire leur propre futur. Une idée qui tient du génie, au même titre que l’apparition des
flash-forwards il y a peu – et il y a une éternité. Quant à savoir si cela va mener Locke et compagnie dans une boucle infinie ou s’il y a une issue au bout, c’est une histoire qui reste à
écrire…

Pour finir, une mise à jour de mon article « conjectures » de la semaine dernière :


Sur l’île :

  • Époque 1 (de nuit) : les soldats croisés semblent avoir des uniformes et des armes de la Seconde Guerre Mondiale => fin années 40 – début années 50, avant la colonisation par Dharma.
    Et les « indigènes » responsables de la pluie de flèches enflammées auraient-ils quelque chose à faire avec la statue à 4 orteils ?

    • PRESQUE VRAI , nous sommes bien avant Dharma, dans les années 50. Par contre, comme les scénaristes ont toujours un coup d’avance sur nous, les soldats américains que l’on
      croyait avoir deviner sont bien là… mais morts. La Purge de Dharma n’est donc pas la première fois que les Autres appliquent la technique du coucou, se débarrassant d’intrus supérieurs
      et profitant de leurs campements.

    • La question qui se pose à présent est la suivante : s’ils ne datent pas de la Seconde Guerre Mondiale, jusqu’à quand remonte la présence des Autres sur l’île ? Au Black Rock ?

    • Où est enterrée la bombe ? Plus précisément : dans quelle station Dharma ? Swan, Orchid, Tempest ? Cette dernière a ma préférence (les produits chimiques employés pendant la Purge, et
      désamorcés par… Faraday 50 ans après avoir demandé à ce que la bombe soit enterrée)

    • D’autres époques peuvent « survenir » – au début du premier épisode, la première époque vécue « de nuit » se déroule en 2005, juste après le déplacement de l’île par
      Ben… et il va bien falloir que Faraday et d’autres infiltrent Dharma (ou participent à fonder Dharma, tant qu’on y est) pour en arriver à la scène d’ouverture de la saison

      PLUS VRAI QUE JAMAIS, avec le nouveau saut à la fin de l’épisode. Sans oublier que la fenêtre pour que les Oceanic Six reviennent sur l’île pourrait bien correspondre à un saut de
      celle-ci en 2008

  • À propos de Richard : pour moi, il faisait initialement partie du même groupe de soldats que ceux croisés par Sawyer, Juliet et Locke lors d’un saut dans un passé indéfini. Richard a en effet
    annoncé à Locke qu’il ne le reconnaîtra pas la prochaine fois qu’ils se verront, ce qui signifie que cela se produira avant que Richard ait obtenu ses pouvoirs… et Locke semble justement se
    trouver actuellement dans une époque pré-Dharma, ce qui correspondrait parfaitement à cette situation

    VRAI. Une remarque supplémentaire cependant : en 1954, Richard ne semble pas au courant des possibilités de voyage dans le temps que Locke lui expose.

  • L’idée que Ellie croisée en 1954 soit Mrs Hawking et soit la mère de Faraday fait l’unanimité (méfiance donc, avec le duo Lindelof – Cuse…). Cela aurait le mérite de justifier que
    l’attitude de Ben envers Mrs Hawking soit similaire à celle qu’il a envers Richard. Et ferait de Widmore un banni (pour quelle raison ? trop incontrôlable et individualiste, comme Ben par la
    suite ?) de cette époque visiblement préalable à pas mal de troubles que représente 1954. Une sorte de paradis perdu.

Hors de l’île (2008) :

  • Ce bébé de Desmond et Penelope qui s’appelle Charlie, quand même…

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