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- Et Gossip girl passa à la vitesse supérieure (épisodes 1X14 et 1X15)
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Où ?
A la maison, en DVD zone 1 (toute la saison 1 au même prix que chacune des deux moitiés de saison vendues séparément en France… cherchez l’erreur)
Quand ?
Lundi soir
Avec qui ?
Ma femme
Et alors ?
Quelle claque ! Comme j’avais pu l’écrire dans cette chronique, la série pour ados et pour tous les autres Gossip
girl était partie sur les chapeaux de roue dès ses premières minutes, tant dans ses ambitions que dans la manière de les mettre en forme. La voir donner un aussi franc coup
d’accélérateur supplémentaire à l’entrée de la dernière ligne droite, ces cinq épisodes qui couvrent la période allant du Spring break (l’équivalent américain des vacances de Pâques) à
la fin de l’année scolaire, n’en est qu’encore plus époustouflant. Les premières minutes de l’épisode 14, Blair bitch project, n’ont qu’un but : qu’il soit bien clair pour tout le
monde que les règles ont été bouleversées, les cartes rebattues et les déjà fragiles équilibres rompus. Préparez-vous à un jeu de massacre ininterrompu et allant crescendo, où abandon, neutralité
et compromis ne sont visiblement plus des options viables. Le renversement est tel que le « méchant » d’hier, Chuck Bass, est maintenant un personnage complexe et trouble au milieu des
autres – tout comme Sawyer avait été rattrapé par la « norme » à mesure que Lost avançait.
Qu’elles soient sentimentales ou de pouvoir, les relations et luttes entre protagonistes ne sont plus simplement tendues ; elles deviennent sans merci, et sont en cela à la hauteur des
enjeux. Cette atmosphère devenue explosive tire toute la série vers le haut. Le rythme des épisodes devient haletant, leur suspense étouffant. Deux intrigues tiennent actuellement le haut du
pavé, et écrasent le reste (sans que l’on trouve à y redire) : la bataille pour la domination de l’Upper East Side, en tout cas de sa population féminine adolescente, entre la
« locale », la richissime héritière Blair Waldorf et « l’étrangère », l’arriviste de plus en plus prête à tout Jenny Humphrey ; et la remontée à la surface d’éléments
toujours plus compromettants et scabreux surgis du passé dépravé de Serena Van Der Woodsen, lequel est désormais personnifié par la diabolique Georgina. Chaque histoire compte déjà ses
morceaux de bravoure : Georgina droguant Serena pour l’embarquer contre son gré dans une nuit de débauche ; Jenny prête à s’enfoncer dans la spirale du vol et des dettes -
l’avertissement sans frais qui s’en suit ne l’empêchant pas de reprendre l’assaut immédiatement après.
De la même manière, la série dans son ensemble ne s’en tient pas là mais repart de plus belle dans son entreprise destructrice. Les scénaristes continuent à jouer à merveille du mélange de
fascination et de répulsion généré sur nous, simples mortels, par ce groupe social des ultra-riches aux enfants qui grandissent et mûrissent trop vite sur tous les plans. L’étalage permanent
d’opulence et de beauté, servi par la netteté du filmage en numérique, et l’enracinement de l’action dans une réalité concrète (tournage en extérieurs, citation explicite de lieux réels) sont
deux affirmations parmi d’autres de l’excellence du point de vue choisi sur ces personnages : ni de haut, ni de bas, mais d’une objectivité totale. Quant à l’ampleur de la violence sourde et
de la perversité tue encore à venir, elle a de quoi laisser songeur. Comme le dit une des critiques mises en exergue dans la promotion de la saison 2, Gossip girl est
définitivement « every parent’s nightmare ».
(Phone)
Blair : Brooklyn please… I think it’s in New York.
LOL